• 12 et puis 3, ouvrez les rideaux.

    Il y a quelques années d'ici, j'ai eu l'occasion de vivre l'expérience enrichissante de l'art dramatique.
    Voici ce que j'ai écrit en pensant nostalgiquement à cette époque.
    Ce texte provient de mon ancien blog et fut écrit il y a déjà presque 10 ans.
    Et oui, le théâtre est une étape de ma vie qui remonte à l'adolescence. Ca ne nous rajeunit pas.

    12 et puis 3, ouvrez les rideaux.

    Odeur légère venant d'hier, tu évoques la poussière dans la lumière des projecteurs, une éfluve de caoutchouc mélangée aux arômes de crèmes hydratantes et de maquillage.

    Cette odeur est celle du mélange d'un gymnase et d'un théâtre. Cette pression est ce qu'on appelle le trac.

    Une tension recherchée comme l'hallucination après prise de psychotropes.

    Le trac... La plupart des gens s'inquiètent souvent : « Pas trop le trac ? ». Mais ils ne savent pas a quel point cette question est stupide. C'est comme demander : « Pas trop heureux ? ».

    Le trac permet tout. C'est un apport d'énergie aussi puissant que la sexualité. Un comédien qui à le trac avant de monter sur scène, c'est comme un jeune cheval qui piaffe dans le couloir avant de se précipiter dans la prairie.

    Le comédien qui n'éprouve plus cette anxiété s'ennuie souvent. Peut être n'a il plus rien à défendre à travers son art.

    Beaucoup arrêtent a ce stade, d'autres recherchent s'il n'y a pas d'autres choses plus loin, dans les domaines qui vont de paire avec cette discipline, tant qu'il est question de partager avec un publique.

    A ceux là je leur souhaite bonne chance et merci de me donner envie de remonter sur les planches.


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