Les saisons de la solitude.

C'est toujours pareil quand je finis un livre, c'est comme m'arracher d'une nouvelle famille, de nouveaux amis.

 La Moose River coule à présent derrière moi, laissant cette tribu enfin se reposer après untant d'épreuves.

 Oncle Will, tu ne dois pas avoir honte de tes peurs. Il faut un courage extraordinaire pour affronter la glace et la neige dans un abri de boue et de branches durant tout un hiver.

Annie, tu as vécu un parcours difficile dans l'espoir de retrouver ta soeur. La drogue, le monde de la nuit et de la mode, les violences réservées aux gens de ton peuple...

Je suis heureuse d'avoir fait ce voyange avec vous. Sur les îles sauvages à chasser l'orignal, les oies et les castors, dans les soirées de la jet set new-yorkaise ou encore à l'hopital de Moosonee.

Merci pour cette initiation à votre culture qui chatouille un bout de mon âme. Peut être Cree elle-même.

 Bonne route à vous et Chi Meegwetch pour tout ce que vous m'avez fait vivre au travers de ce roman qui semble si réel.